Le deuxième jour de l’atelier national consacré à la mise à jour du Plan POLMER, le dispositif d’urgence contre les pollutions marines accidentelles, a été marqué mercredi par une visite technique et un exercice de lutte antipollution au port polyvalent de Doraleh.
Organisée par le ministère de l’Environnement et du Développement durable, en partenariat avec la Capitainerie du port et l’Organisation régionale pour la conservation de l’environnement de la mer Rouge et du golfe d’Aden (PERSGA), l’opération visait à tester sur le terrain la capacité de réponse en cas d’incident maritime.
Après une série d’interventions, les participants ont suivi une présentation des missions de la Capitainerie et du département QHSE du port : contrôle des mouvements de navires, suivi des cargaisons dangereuses et protection de l’environnement marin. Les équipes ont ensuite déployé barrages flottants et équipements de récupération d’hydrocarbures, simulant une intervention rapide en cas de déversement accidentel.
« La démonstration a permis de constater l’efficacité de la coordination entre la Capitainerie et le ministère, mais aussi de mesurer les besoins en renforcement de capacités et en modernisation des moyens techniques », a résumé un responsable du PERSGA, le Dr Mohamoud Ahmed Mohamed.
Cette étape pratique s’inscrit dans le processus de révision du Plan POLMER, conçu pour aligner Djibouti sur les standards internationaux fixés par l’Organisation maritime internationale (OPRC). Pour les autorités, il s’agit de concilier l’essor du trafic portuaire et la préservation du littoral et des écosystèmes marins.
