Le 11 novembre, le ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Mohamed Abdoulkader Moussa Helem, a inauguré la COP 29 sur le climat à Bakou, en Azerbaïdjan. Il a également représenté le Président Ismail Omar Guelleh lors du Sommet des Chefs d’État les 12 et 13 novembre, aux côtés du président azerbaïdjanais et du Secrétaire général de l’ONU.

En marge de la COP 29, le ministre a présidé un événement organisé par Djibouti, mettant en lumière la vulnérabilité du pays face au changement climatique. Il a plaidé pour un financement international et privé afin de soutenir les actions d’adaptation et d’atténuation. Il a également participé à une session sur la sécurité alimentaire, organisée par l’IGAD, soulignant les efforts djiboutiens pour atténuer les impacts du changement climatique et d'El Niño. Enfin, le ministre a annoncé l’adhésion de Djibouti à la Coalition mondiale de solidarité, créée lors du Sommet africain sur le climat de Nairobi en 2023.

À la COP 29, où le ministre Mohamed Abdoulkader Moussa Helem a représenté Djibouti, la mobilisation des pays africains a pris une ampleur particulière. Ils ont réclamé une juste compensation pour les dégâts liés au réchauffement climatique, notamment par la mise en œuvre immédiate du fonds pour pertes et dommages adopté lors de la COP 27.

Les délégations africaines ont insisté sur la responsabilisation des pollueurs, la transparence des marchés internationaux du carbone et une transition accélérée vers les énergies renouvelables. Bien que l’Afrique soit responsable de moins de 4 % des émissions mondiales, elle subit des impacts disproportionnés, ce qui souligne l’urgence d’une justice climatique.

À Bakou, l’Afrique a demandé des engagements concrets et une action rapide pour garantir un avenir durable et équitable.

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