En marge des Assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI), le Ministre de l'Économie et des Finances M. Ilyas Moussa Dawaleh, a pris part à une réunion stratégique du groupe de travail africain de haut niveau sur l'architecture financière mondiale.

 
Cette rencontre, orchestrée sous l'égide de figures influentes telles que M. Abebe Aemro Selassie, directeur du département africain du FMI, S.E. Albert M. Muchanga, commissaire au commerce et à l'industrie de la Commission de l'Union africaine, et Dr Hanan Morsy, économiste égyptienne et secrétaire exécutive adjointe de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique, a mis en lumière des enjeux cruciaux pour le continent.


Les discussions ont centré leur attention sur la nécessité de réformer l'architecture financière mondiale, un impératif face aux défis économiques contemporains. Les participants ont plaidé pour un plan de relance ambitieux, aligné sur les objectifs de développement durable, visant à garantir une croissance inclusive et équitable pour tous les pays africains.


La Commission économique pour l'Afrique a réaffirmé son engagement à fournir des orientations stratégiques et un soutien technique au groupe de travail, renforçant ainsi les capacités africaines à participer activement aux discussions financières mondiales. Un des objectifs clés de cette initiative est de soutenir la candidature de l'Union africaine pour obtenir un siège permanent au sein du Groupe des Vingt (G20), un enjeu considéré comme essentiel pour garantir la représentation des intérêts africains dans les décisions économiques mondiales.


Les membres du groupe de travail ont également invité les pays du G20 à appuyer cette candidature, soulignant l'importance d'une voix africaine forte dans les discussions internationales. La participation de Djibouti à ces discussions témoigne de l'engagement du pays à jouer un rôle proactif dans les réformes financières mondiales et à promouvoir les intérêts du continent sur la scène internationale.


Cette réunion a non seulement permis d'aborder des questions fondamentales concernant la gouvernance financière, mais elle a également renforcé le consensus autour de la nécessité d'une solidarité internationale pour faire face aux défis économiques persistants. À travers ces efforts, le groupe de travail africain de haut niveau aspire à établir un cadre plus équitable et inclusif pour le développement économique en Afrique, tout en jetant les bases d'une coopération renforcée entre les nations africaines et les institutions financières mondiales.

 

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