Le ministre de la Santé, Dr Ahmed Robleh Abdilleh, a entamé ce jour une visite marathon dans les zones éloignées de la région de Tadjourah. Sa première halte a eu lieu à Randa, une localité stratégique située en amont de Dorra, avant de poursuivre sa route vers Bouha, près de la frontière éthiopienne.

Arrivée par voie maritime dans la pittoresque "ville blanche" de Tadjourah, la délégation ministérielle a été accueillie par Mohamed Houmed Abass, préfet de la région, par le vice-président du Conseil régional — également président par intérim — ainsi que par le Dr Ibrahim Mohamed Dimbio, directeur général de l’Hôpital régional de Tadjourah, et une assemblée de notables coutumiers et religieux.

L’objectif principal de cette étape à Randa était de s’assurer du bon fonctionnement du poste de santé local. Le ministre a eu des échanges constructifs avec l’équipe médicale et a rencontré la population, recueillant doléances et suggestions en vue d’améliorer les services de santé.

Dès son arrivée, le ministre et sa délégation ont été chaleureusement accueillis par une foule nombreuse le long de la route menant au centre de santé. Devant la structure, ils ont été reçus par les autorités locales et coutumières, ainsi que par les représentantes des associations féminines de Randa.

La visite des différents services du poste de santé a permis au ministre d’évaluer les installations actuelles. Il a écouté avec attention les explications fournies par le Dr Dimbio et l’infirmier major en charge, reconnu pour son professionnalisme et son engagement.

À l’issue de la visite, une réunion d’échange s’est tenue dans une salle aménagée à cet effet. Les responsables communautaires ont pu poser leurs questions et faire part de leurs préoccupations en matière de santé publique.

Le Dr Ahmed Robleh a répondu point par point aux doléances exprimées. Il a exposé sa vision pour l’avenir du poste de santé de Randa, en mettant l’accent sur la nécessité de renforcer le plateau technique. Parmi les priorités évoquées figurent la mise en place d’un service de radiologie et le renforcement du laboratoire, afin de réduire le nombre d’évacuations sanitaires vers l’Hôpital régional de Tadjourah.

Dans une démarche durable et adaptée aux réalités locales, le ministre a annoncé que les futurs sages-femmes, infirmiers et laborantins seront désormais recrutés directement au sein des communautés locales. Cette mesure vise à répondre au défi de la mobilité du personnel de santé et à garantir une meilleure continuité des soins dans les zones reculées.