Addis-Abeba, où une nouvelle page s’est tournée à la tête de la Commission de l’Union africaine.
Lors d’une cérémonie solennelle organisée au siège de l’organisation panafricaine, Mahamoud Ali Youssouf a officiellement pris ses fonctions de président de la Commission, succédant ainsi au Tchadien Moussa Faki Mahamat, qui a dirigé l’institution pendant huit ans.
L’événement, empreint de symbolisme, a réuni plusieurs chefs d’État et dignitaires africains.
Dans un discours, Moussa Faki Mahamat a transmis le flambeau à son successeur en saluant son engagement et son expérience diplomatique. « C’est un honneur de transmettre cette responsabilité à mon frère Mahamoud Ali Youssouf. J’ai eu le privilège de servir l’Afrique dans des moments de défis et d’espoir, et je suis confiant que son leadership portera notre continent vers de nouveaux horizons », a-t-il déclaré.
Après huit années marquées par des crises majeures, Moussa Faki Mahamat a récemment été honoré à Djibouti par le président Ismaïl Omar Guelleh, qui lui a décerné la plus haute distinction nationale en reconnaissance de son engagement en faveur de l’Union africaine. Lors de la cérémonie, il a appelé les dirigeants du continent à soutenir pleinement son successeur face aux défis à venir.
Cette passation de pouvoir symbolise un moment de continuité et de renouveau pour l’UA. Les observateurs estiment que le leadership discret mais efficace de Mahamoud Ali Youssouf, allié à sa maîtrise des rouages de l’organisation, pourrait lui permettre de naviguer avec succès dans un contexte géopolitique complexe.