La 38e Assemblée ordinaire de l'Union africaine s'est ouverte ce matin à Addis-Abeba, en Éthiopie, réunissant les chefs d'État du continent pour aborder les principaux défis régionaux et continentaux, tels que la paix et la sécurité, l'intégration économique et les réformes institutionnelles. Ce sommet, qui durera deux jours, a pour thème cette année « Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine grâce aux réparations ». Cette initiative vise à obtenir des compensations financières, des reconnaissances officielles des injustices passées et des réformes politiques de la part des anciennes puissances coloniales.
Cette rencontre annuelle des dirigeants africains a permis aux chefs d'État de discuter de la situation de la paix et de la sécurité, de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), ainsi que des réformes institutionnelles au sein de l'organisation, entre autres questions stratégiques. L’élection du sixième président et du vice-président de l'Union africaine est également prévue.
En effet, les chefs d’État et de gouvernement africains vont choisir le futur président de la Commission de l’Union africaine. Trois candidats sont en lice pour ce poste : le ministre des Affaires étrangères djiboutien, le Kenyen Raila Odinga et Richard de Madagascar.
L'un des débats centraux portera sur le rapport biennal de l'initiative "Faire taire les armes" de l'Union, visant à mettre fin aux conflits armés sur le continent d'ici 2030. Les dirigeants évalueront également le rôle de l'organisation dans le G20, après avoir été admise comme membre permanent fin 2023.
Le sommet abordera aussi le rôle croissant de l'Afrique dans la gouvernance mondiale, avec un rapport sur la réforme du Conseil de sécurité de l'ONU attendu du Comité des Dix. Le changement climatique, le financement du développement et la justice sociale seront également au cœur des discussions.