Le gouvernement ne cesse de renforcer son engagement en faveur de l'inclusion et de l'insertion des personnes à besoins spéciaux. Cette insertion des personnes handicapées n'est pas seulement une politique sociale. C'est un choix de société.
C'est le choix d'un Djibouti qui croit en tous ses enfants, et qui valorise tous ses talents. En si peu de temps, notre pays a fait un bond spectaculaire dans ce domaine, passant d'une politique d'assistance à une véritable stratégie d'autonomisation et d'inclusion.
C’est d’un geste audacieux qui défie les conventions politiques traditionnelles, l’agence nationale pour les personnes handicapées a lancé une initiative de formation en couture destinée aux femmes handicapées. Cette décision, loin d'être un simple programme social, révèle une stratégie politique complexe et potentiellement révolutionnaire.
En effet, cette formation, bien plus qu'une simple technique d’apprentissage, c’est un pas de plus vers l'indépendance économique.
Grâce à l’Agence Nationale pour les Personnes Handicapées, ces femmes, trop longtemps marginalisées, révèlent enfin leurs talents cachés, prouvant que le handicap n'est qu'un obstacle illusoire face à la volonté et à la créativité humaine.
Il s’agit en occurrence de cibler un groupe souvent marginalisé les femmes handicapées. Par là, le gouvernement cherche à redéfinir les contours de l'inclusion et de l'égalité des chances.
Il faut souligner le caractère de cette initiative. Aujourd’hui former des centaines de femmes peut résoudre les problèmes structurels d'inégalité. Un génie politique de cette manœuvre : créer un précédent, un modèle qui pourra être étendu et répliqué.
Cette initiative de formation en couture est bien plus qu'un simple programme social. C'est une déclaration politique audacieuse, un pari sur l'avenir et une redéfinition subtile du contrat social.