Hier, la capitale et ses régions environnantes ont été graciées par des pluies tant attendues, offrant un répit à un territoire marqué par l'aridité et la chaleur. Ces précipitations, aussi rares que précieuses, sont tombées sur diverses localités, apportant avec elles une lueur d’espoir pour les habitants et l’écosystème local.
À Djibouti-ville, bien que les pluies aient été modérées, quelques traces de précipitations ont été observées. Elles étaient insuffisantes pour altérer le quotidien des citadins, mais ont rappelé la bienveillance de la nature.
C’est surtout dans les régions périphériques que la pluie s’est manifestée de manière plus notable. Dans la Préfecture de Tadjourah, Tadjourah-ville a enregistré 12 mm de pluie, tandis que Balho, une localité souvent éprouvée par la sécheresse, a été bénie par 32 mm de précipitations, apportant un véritable soulagement aux habitants et aux éleveurs qui dépendent du précieux liquide pour leur subsistance. Randa, plus modeste, a reçu 2 mm de pluie, mais chaque goutte compte en ces terres arides.
Les oueds dans la région de Tadjourah sont en crue. Les habitants ont été témoins d'un spectacle naturel à la fois impressionnant et redoutable ces derniers jours. Des pluies diluviennes, accompagnées de vents puissants, ont balayé la région, métamorphosant le calme habituel des côtes.
Les vents, soufflant avec une rare violence, ont déferlé sur les plages, soulevant des vagues spectaculaires qui se sont écrasées avec fracas contre les rochers. Conscientes des risques potentiels, les autorités locales ont immédiatement mis en place des mesures préventives pour protéger la population et minimiser les dégâts. Des équipes de secours ont été déployées dans les zones les plus vulnérables pour venir en aide aux habitants, tandis que des campagnes d'information ont été lancées pour sensibiliser la population aux comportements à adopter en cas de tempête.